voici une interview que je l'ai fait avec la grande journaliste Marocaine Nadia Hammouchi!
Est-ce qu’être journaliste à la télévision a toujours été votre rêve ou c’était seulement un gagne-pain pour vous ?
Le monde des médias a toujours bercé mon imaginaire, dès mon jeune âge. Mon modèle à l’époque, le fameux Tintin, le reporter audacieux, qui recherche la vérité, dénonce l’imposture, défend la démocratie et porte loin la voix des plus faibles.J’ai décidé de faire de ce rêve une réalité, une carrière. C’était possible, alors j’ai foncé. J’ai donc choisi l’Institut supérieur de l’Information et de la communication, pour un cursus de quatre ans. Et cela fait aujourd’hui plus de quatre que j’exerce ce métier, avec beaucoup de passion.
-Quelle est la différence pour vous entre être journaliste à la télévision et l’être dans n’importe quel organe de presse ?
Un journaliste de la télévision fait parler l’image et en fait un langage comme les autres. Il fait du visuel son principal support. Le principal souci dans l’audiovisuel, c’est de garantir la meilleure utilisation possible des nombreuses possibilités qu’offre l’image. Le commentaire suit.
Dans un média télévisuel, le journaliste est certes rédacteur, mais se doit aussi de maîtriser tous les aspects techniques liés à la réalisation du reportage ; notamment le Montage.
Il n y a pas de bon « sujet » sans un bon texte, et sans un bon montage. Et puis il y a ; comme dans tous les organes de presse, tout un travail de recherche et de documentation en amont, avant d’aller en reportage. Ce qui se conçoit bien s’annonce clairement !
-Raconte-nous un aperçu sur tes années à l’ISIC.
Quatre ans de bonheur ! J’en garde de très bons souvenirs. Etant en effectif réduit (50 étudiants par promotion), l’ambiance était convivial, et les cours, plus faciles à assimiler. Les études ont concerné plusieurs branches : du Droit, aux langues, en passant par les Arts ou l’économie, en plus des matières de spécialité, la télévision, la radio, la presse écrite et la communication d’entreprise. Un cursus polyvalent, ponctué de stages.
L’ISIC restera aussi un espace propice au dialogue, au débat, à la libre expression et à la coexistence, entre des étudiants marocains, subsahariens, ou provenant des pays arabes.
-Vous les isiciennes (étudiantes de ISIC de Rabat), vous êtes comme Coca-Cola, vous êtes partout dans le monde, qu’avez-vous de si particulier ?
Un tas de choses !!
Beaucoup de patrons s’accordent à dire que nous nous intégrons vite et bien dans les différentes rédactions. Les cours pratiques à l’Institut nous ont, très tôt, mis dans le bain des rédactions.
Les Isiciens sont intègres, bien formés et évidemment dotés d’un grand sens de l’écoute et d’un remarquable esprit d’équipe. Tout pour plaire !! (Rires)
-2010, c’est l’année de la francophonie. Tu es francophone, es-tu francophile aussi ?
Francophone, Francophile, et Franchement, fière de l’être (rires) ! Les affinités géographiques et culturelles y sont pour beaucoup.
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